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Après le départ de son directeur général Daniel Lenoir, la CNAF redéfinit ses grandes orientations de politique familiale à l’occasion du conseil d’administration du 19 septembre, en présence de la ministre Agnes Buzyn.

Les grandes orientations de la CNAF

La caisse nationale d’allocations familiale est un organisme qui pilote aujourd’hui 102 CAF départementales afin d’aider les famille au quotidien en les informant ou en leur apportant des aides financières. Elle aide les parents financièrement de différentes façons :

  • au financement de la garde de l’enfant sous forme de versement complémentaire à celui fait à l’organisme d’accueil (dans le cas de crèches)
  • au financement de la garde d’enfant (autre que la crèche) sous forme d’allocations, directement versées aux parents
  • à la naissance de l’enfant avec la prime à la naissance.

Cette branche de la sécurité sociale dédiée à la politique familiale a vu ses grandes orientations se préciser à l’occasion du conseil d’administration du 19 septembre en présence de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Si la politique familiale a rencontré aujourd’hui un franc succès dans certains domaines ( participation des femmes au marché du travail, taux de fécondité…), il n’en demeure pas moins que l’Etat doit accentuer les efforts sur politiques de gardes collectives.

Il est aujourd’hui fait le constat que l’accès aux modes de gardes collectifs reste souvent réservé à une population privilégiée, au détriment de modèles familiaux plus défavorisés : situation de pauvreté, famille monoparentale, situation de handicap.  Les pouvoir publics souhaitent donc centrer les efforts à mener lors de ce quinquennat sur le recentrage social et territorial des subventions aux modes de garde collectifs, sur la simplification de financement des établissement d’accueil et des normes applicables et sur la question de la transparence des critères d’accès aux places de crèches.

Il apparaît crucial que les pouvoirs publics se réapproprient ces problématiques. En effet, malgré les aides financières de la CNAF, les collectivités n’ont pas respecté la promesse d’ouverture de 100 000 places en organisme d’accueil collectif.

En renfort de la politique menée par les collectivités, les crèches privées viennent compléter l’offre : soit en construisant de nouvelles structures d’accueil, pour augmenter le nombre de places disponibles, soit en allouant une partie de leurs places à des demandes en provenance des collectivités. Ainsi, certaines mairies parisiennes ont des partenariats avec des crèches privées, pour pouvoir offrir plus de places de crèche à leurs concitoyens.

L’augmentation du nombre de places en crèche est un des axes pour améliorer les politiques familiales des CAF. Soulignons aussi que la CNAF (la maison mère des CAF) ainsi que les CAF travaillent quotidiennement sur l’amélioration des services apportés aux allocataires, notamment en travaillant sur des parcours usagers personnalisés, adapté à chaque demande particulière – on citera par exemple la détection et l’information des jeunes parents, afin de les accompagner dans leurs démarches et les aider à y voir plus clair. La CNAF est une institution en mouvement !

Cette dernière a d’ailleurs souvent besoin de retours de la part de ses usagers – jeunes parents, n’hésitez pas à faire part de vos besoins, de vos retours terrains, que nous ne manquerons pas de transmettre à l’équipe en charge de l’innovation !

Pour en savoir plus à propos de l’innovation à la CNAF, retrouvez l’interview d’Isabelle Doal, en charge de l’innovation : http://www.espace-social.com/interview-isabelle-doal-directrice-de-linnovation-de-la-cnaf/
Marion Duhirel et Astrid Henry

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